L'intégration des acteurs pour l'autonomie des personnes âgées
L'intégration des acteurs pour l'autonomie des personnes âgées
Le suicide résulte d’un déséquilibre entre une souffrance et des ressources pour y faire face, qui peuvent être personnelles, familiales, professionnelles, financières, matérielles. L’UNPS réaffirme ce postulat pour mieux définir une prévention qui allie les expériences acquises et les adaptations nécessaires aux bouleversements de nos environnements depuis deux ans. La pandémie actuelle accroît les effets des inégalités. De fait, elle pose la question des déterminants de santé (Physiques, sociaux, biologiques, psychologiques en référence à la loi de santé publique) pour penser une prévention du suicide bien en amont et concevoir les modalités d’intervention après le passage à l’acte.
Dans une chaîne de prévention du suicide, la création, la restauration ou le maintien d’environnements favorables constituent le socle d’intervention, en fonction des âges et des milieux de vie. Le renforcement des compétences psychosociales ne peut suffire à lui seul, puisqu’il expose au risque de renvoyer les personnes à leurs seules responsabilités. Ce sont, en effet, les paramètres essentiels pour l’implantation des actions de prévention en santé.
Pour clore ce cycle de trois ans sur le thème du plaidoyer pour une prévention partagée, l’UNPS lance une réflexion sur les modalités de travail coordonnées les plus à même de la renforcer.